Faut-il encore parler du logiciel libre ?

Je n'utilise que peu les possibilités qu'offre internet et ses différents applications. Je découvre donc aujourd'hui le "logiciel libre".

Comme beaucoup d'internautes et de citoyens, je dois avouer avoir quelques craintes, quant à l'utilisation de nouvelles pratiques d'apprentissage et d'échange d'informations. Faut-il y voir du ringardisme ou un simple mouvement réfractaire? Peut-on s'inquiéter sérieusement des éventuelles utilisations de ce réseaux d'échange ?

Chaque innovation porte, en son sein, les prémices d'un apport concret, lorsqu'elle se déssaisit de son objet ou lorsque l'objet est dépouillé, réinvestit, réinterprété. Comme toute invention, le logiciel libre aura donc ses bienfaits et ses avatars. Comment ne pas penser à la spoliation d'oeuvres artistiques, à la manipulation des idées, au surinvestissement émotif, à cette tendre opinion qui semble se véhiculer : Que rien ne se paye ? C'est une réinterprétation d'enjeux, qui dépasse peut être le monde d'internet, qui se joue ainsi dans l'écriture de simples blog,  par de simples échanges aux apparences de l'innocence. Les révolutions ne sont pas toujours que celles "de fer".

N'y aurait-il pas urgence à se positionner plus ouvertement sur le logiciel libre et sur ses éventuelles répercutions.

Stanley LOPES